Metro 2033 - Test - Goufablog
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9
juin
2013
Metro 2033 - Test
Jeux vidéo - par Goufalite - 6144 hits


S'il te plait Artyom, raconte-nous une histoire! Par exemple un monde dévasté par un holocauste nucléaire et où tous les gens doivent s'abriter dans le sous-sol et vivre dans les anciennes voies de métro. Raconte-nous une histoire de mutants, de monstres, de fantômes, une histoire de castes dangereuses et mystérieuses! Et maintenant faisons un jeu de tir à la première personne dans un environnement sombre, glauque et effrayant pour que l'on puisse enfin connaître le mot de la fin et la raison de ces hallucinations...

Une histoire aussi longue que le métro russe

Artyom est le héros du livre du même nom et il va littéralement nous conter ses aventure souterraines (et sur-terraines aussi) tout en nous présentant la population des alentours ainsi que la faune et la flore environnante. Metro 2033 c'est ça : une histoire, un long couloir de métro et une ambiance vraiment particulière au rythme d'accords de guitare hasardeux. Pas de choix mais une histoire prenante où on a envie de savoir quelle est cette lumière au bout du tunnel.

Des anomalies mortelles, des mutants dangereux, des anarchistes!

On peut trouver des factions plus ou moins hostiles...
On peut trouver des factions plus ou moins hostiles...

Eh oui, on retrouve la trace des développeurs de S.T.A.L.K.E.R. qui nous ressortent les mêmes mélanges. On replonge dans l'univers post-apocalyptique d'une Russie triomphante. Chaque attaque de base est précédée d'un message encourageant ou héroïque, une morale est donnée après une attaque dévastatrice par des monstres et un succès (homo novis) ne pourra être obtenu que si on suit une ligne de pensée particulière durant tout le jeu.

La présence des monstres est extrêmement scriptée à cause du mode de l'histoire mais il faudra beaucoup de munitions, de l'appui et de la nervosité pour en venir à bout. Par contre on appréciera plus les manoeuvres d'infiltration dans des camp ennemis avec pour unique lumière les lanternes cachées dans les rames de métro désaffectées. L'immersion est intéressante (on peut éteindre les lumières) mais on finit toujours par se faire découvrir et il faudra alors massacrer tout le monde dans la base.

Un peu d'air frais

Brrr...
Brrr...

Euh non! L'air extérieur est irrespirable sans un masque avec un filtre. Il faudra donc évoluer dans un monde avec pour seul bruit le vent glacial et la respiration qui devient de plus en plus pénible et surtout qui embue la visière. Au fur et à mesure des attaques, le masque va se détériorer pour finalement ne laisser qu'un trou au niveau du visage, il faudra alors vite trouver un autre masque pour ne pas mourir étouffé dans cet environnement hostile. Ces niveaux sont à la fois très difficiles et très intéressants pour l'ambiance et pour le côté pressé de la situation.

Des armes réalistes

On nous avait déjà habitué dans Stalker à avoir des armes qui s'enrayent et qui s'usent. Ici on a droit à des armes qu'il faudra manipuler! Le fusil pneumatique par exemple possède une poignée permettant de remettre de la pression, mais il faudra quand même recharger le magasin pour mettre des cartouches spéciales. La lampe éclaire moins avec le temps, il faut aussi utiliser une poignée pour recharger le générateur et amplifier la lumière, bien sûr cette opération fait du bruit et peut attirer les ennemis.

Une histoire racontée comme dans un livre

Découpage par chapitre

C'est ce qui choque le plus dans ce jeu : en plein combat on entend "ça y est c'est fini" et l'écran se noircit, chargement du niveau suivant, nouvel emplacement et directement un nouvel objectif. C'est normal, après tout ce jeu est tiré d'un livre et il faut bien justifier le chargement d'une nouvelle zone dans la mémoire de l'ordinateur. OK, pourquoi pas, mais à ce compte là il aurait fallu laisser une petite transition un peu comme quand le métro s'engouffre dans un tunnel sombre. Par exemple Half-Life charge les niveaux au détour d'un couloir alors qu'on voit encore les décors.

Par contre chaque chapitre est vraiment spécifique à une situation particulière de l'histoire, par exemple on ne verra pas deux fois le même type de camp, la configuration des lieux pour une attaque de monstres, les décors intérieurs et extérieurs. On aura droit à des chapitres uniques où il faudra affronter des hallucinations, un pour affronter des démons, un pour affronter un camp de fascistes,... à toutes les sauces!

Une petite pause dans les stations

Femmes et enfants sont présents dans les stations.
Femmes et enfants sont présents dans les stations.

Entre deux combats, on peut faire une pause dans une station de métro et rencontrer la population qui y vit, et il y a même des femmes et des enfants qui jouent ensemble contrairement aux volets de Stalker qui contiennent juste quelques mâles autour d'un feu avec un qui joue de la guitare. J'adore cette ambiance, ça fait vraiment bizarre de se balader et de se faire couper la route par deux gamins en train de jouer à chat perché.On peut jouer de la guitare, regarder des photos et écouter les gens parler de la vie et de l'environnement.

Mon passage favori : la bibliothèque

Vous avez votre carte de bibliothèque ?
Vous avez votre carte de bibliothèque ?

On me dit de faire très attention : dans la bibliothèque rodent des créatures très puissantes appelées "bibliothécaires". Il s'agit de mutant très grands et très agressifs, cependant il y a un moyen de les contourner en les regardant bien en face mais sans rester immobile.

Je pénètre donc dans les lieux, le froid et la désolation ne me laissent pas indifférent mais il faut absolument le code de ces vieux missiles afin de mettre fin à la menace mutante une fois pour toutes! Hélas les livres éparpillés ne m'aident pas beaucoup. Soudain une créature immense sort de nulle part et se plante devant moi. De terreur je ne bouge pas et j'essaie de me rappeler ce qu'on m'a dit : fixer et bouger. La créature n'est pas docile et commence à me mettre des baffes, je décide donc d'engager le combat.

J'ai pris très cher, mon masque est à moitié fissuré et il ne me reste plus qu'une ampoule d'adrénaline et quelques munitions, mais j'ai mon succès!

Je commence à avoir le coup avec les monstres, je les fixe et je bouge un peu de gauche à droite, à un moment le bibliothécaire me regarde dédaigneusement et me tourne le dos pour sauter dans le trou du plafond dans lequel il est venu. Pfiou! Les créatures deviennent de plus en plus nombreuses et il est souvent difficile de fixer les deux en même temps, je dois donc fuir et m'isoler dans une salle en attendant qu'elles m'ignorent ou pour que je puisse faire mon truc du regard... C'est très dur, mais très gratifiant!

Verdict

Pour ceux qui aiment l'univers Stalker, c'est un plaisir. Pour les autres ce sera un bon moyen de tester la performance de votre configuration et d'en prendre plein les yeux ou de plonger dans une ambiance bien particulière.

+ Sources des images


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Tags : fps, metro 2033, stalker, thq
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